juin 19, 2023

Devenir entrepreuneur.e salarié.e : les Coopératives d’Activités et d’Emploi

Être entrepreneur.e, aujourd’hui, peut se faire sous différents statuts.

SARL, EURL, Entreprise Individuelle, Portage salarial, Micro-entreprise, tellement de noms, de possibilités, d’avantages et d’inconvénients, mais surtout quels statuts choisir et pourquoi ?

Tellement de possibilités et pourtant ce n’est pas forcément évident de choisir !

Ne t’es-tu pas déjà demandé :

« Et si je pouvais devenir mon propre patron sans être totalement seul ? »

« Est-ce que je peux être accompagné dans mes démarches, ma comptabilité ou la gestion de mon projet entrepreneuriat ? »

Si je te le demande, c’est que je me le suis moi-même demandé au cours de mon unique année en tant qu’auto-entrepreneur.e, mais aussi parce que je suis maintenant membre de ce que l’on appelle une Coopérative d’Activité et d’Emploi (CAE pour les intimes).

Viens, je t’explique tout ci-dessous :

SOMMAIRE

Qu'est-ce qu'une CAE ?

Une Coopérative d’Activité et d’Emploi est tout d’abord une entreprise partagée. L’idée est de permettre à tous porteur de projet de réalisé son activité en autonomie en mettant en commun une structure et des moyens.

En tant qu’entreprise partagée, chacun des associés qui la compose participe aux grandes décisions en ayant un rôle important : sa voix compte, et c’est tous là que repose son principe de société coopérative.

Il existe deux types de CAE : celles sous la forme de SCOP (Société Coopérative et Participative) et celles sous la forme de SCIC (Société d’Intérêt Collectif).

En France, il existe 155 CAE qui accompagnent 12 000 entrepreneur.e.s dans des domaines diversifiés.

En résumé, les CAE sont des entreprises qui proposent un cadre juridique, économique, social et humain à toutes celles et ceux qui souhaitent créer, développer et s’assurer du bon fonctionnement de leur activité entrepreneuriale.

Par exemple, j’ai intégré Astrolabe CAE par le biais de mon amie Loana Pujol. Étant de la même formation et ayant les mêmes besoins pour nos projets d’entrepreneurial respectifs, Astrolabe CAE qui est spécialisée dans le numérique nous accompagne dans nos métiers de graphiste et de Webdesigner.

Ok, mais pourquoi être entrepreneur.e salarié.e ?

Ben tout d’abord avoir ce statut d’entrepreneur.e salarié.e te permet de cumuler les deux statuts : celui d’entrepreneur.e ET de salarié.e. Cette combinaison va favoriser ton autonomie et ton émancipation en suivant le modèle d’économie sociale et solidaire (ESS).

En gros, tu as les mêmes droits qu’un salarié, mais tu gères ton projet, ton travail, tes clients et la responsabilités de tes prestations en ayant un contrat de travail avec la coopérative que tu as choisi !

Pas besoin de formations particulières pour intégrer ta future coopérative, qu’importe ta situation actuelle, toute personne ayant un projet d’entrepreneuriat est le bienvenu.

Comment fonctionne une CAE ?

Une CAE est composée d’au minimum 2 gérants élus par les associés pour un mandat de 4 ans lors de l’Assemblée Générale annuelle. La gouvernance est partagée tout comme chaque décision est prise à la majorité en suivant une règle simple : chaque membre possède une voix.

Au sein même de la CAE, il existe 2 types de « contrats » : le contrat CAPE ou le contrat CESA.

Le contrat d’appui au projet d’entreprise (CAPE) te permet de lancer ton activité et d’être accompagné·e le temps qu’elle se développe. Tu évalues la viabilité de ton projet, la pertinence
du marché et de tes prestations. Durant cette période, tu conserves tes droits sociaux ou tes revenus, tout en vous familiarisant avec la culture coopérative.

Une fois que tu estimes que ton projet est viable et que ton activité génère des revenus suffisants pour te rémunérer, tu peux signer le contrat d’entrepreneur.e salarié.e (CESA). Ton salaire dépend de ton activité réelle, tu paies les cotisations relatives à ton salaire, mais aussi ta contribution coopérative (qui suivant les CAE peut être comprise entre 8 et 15% de ton chiffre d’affaire ou de ta marge brute, toujours selon la CAE). La contribution coopérative finance elle les services mutualistes et les frais de fonctionnement de la CAE.

Dans un délai de 3 ans à partir de la signature de ton contrat CAPE, tu dois devenir sociétaire et participer aux décisions et à la gestion de la CAE, sinon tu dois dire au revoir à la CAE.

Quels sont ses avantages et ses inconvénients ?

Les avantages qu’offrent les CAE sont nombreux :

  • L’accompagnement et la disponibilité des équipes.
  • Le suivi personnalisé.
  • La gestion de ta comptabilité et de tes démarches administratives.
  • Du coup, tu n’as pas à avoir à ouvrir un compte en banque professionnel puisque ton salaire t’es versé sur ton compte en banque classique comme un salarié.
  • Ne pas à avoir à créer une société et faire toutes les démarches nécessaires à l’existence légale de ton entreprise comme le SIRET par exemple puisque tu dépends du numéro de SIRET de la coopérative.
  • Les rencontres d’autres entrepreneurs dans ton domaine, ou pas qui sont motivés ET qui te motivent !
  • Le statut de salarié avec tous ses avantages : cotisations, assurances, chômage, …).
  • Pouvoir monter facilement des projets collaboratifs avec certains entrepreneurs.
  • Une protection et un soutien en cas de litige avec un client, des impayés ou des retards de paiement.

Et ses inconvénients alors ?

  • Un numéro de SIRET commun donc une multitude d’entrepreneur.e.s sur un même numéro, alors ça peut porter à confusion tes clients ou encore rendre ton référencement dans des annuaires professionnel compliqué.
  • Une facturation un peu plus élevée qu’en micro-entreprise tout simplement parce qu’il y a la “commission” de la CAE (pour rappel, entre 8 à 12% de ton CA réalisé selon la CAE) pour les contrats CAPE, auxquels tu peux rajouter les cotisations sociales et notes de frais annexes (logiciels, abonnements, frais de déplacements,…) si tu es en contrat CESA.
  • Indépendant accompagné certes, mais dépendant un minimum de la CAE : ne serait-ce que pour les devis, suivant ta CAE, tu passes par un logiciel qui demande une validation par la coopérative, suivant l’urgence et la réactivité de ta coopérative, tu peux manquer des projets.
  • Investissement donc moins de temps pour son business quoi que pas sûr. Il faut obligatoirement devenir associé/sociétaire au bout de 3 ans dans la CAE sinon, c’est bye-bye sauf que suivant ton fonctionnement et ton envie, t'investir peut être contraignant car cela engendre des réunions, de l’organisation d’évènement dans le but de co-gérer la CAE et l’améliorer.
  • Le système encore peu connu des CAE peut faire peur. Beaucoup d’entreprises ne connaissent pas, et expliquer le principe peut être tout un roman. Par exemple pour les paiements, il faut indiquer son nom, son prénom, et son numéro de facture parce que dans une même CAE il peut y avoir des centaines d’entrepreneur.e.s donc à vous de voir si tu veux donner le fruit de ton travail à un autre entrepreuneur.e que toi.

Comment l’intégrer ?

(Presque) tout le monde peut rejoindre une CAE.

Quels profils ?

  • Les entrepreneur·es indépendant·es, freelances, qui souhaitent changer de statut, intégrer un collectif, développer de nouvelles activités…
  • Les jeunes qui cherchent à créer leur entreprisedans un cadre collectif.
  • Les salarié·es déjà en poste qui veulent tester une future activité ou développer une activité secondaire, source de revenus complémentaires.
  • Les personnes en recherche d’emploi qui souhaitent créer leur activité indépendante.

Trouver et rencontrer ta future CAE

Pour identifier la CAE qui correspond à ton activité et à votre projet, qu’il soit individuel ou collectif, tu peux faire le choix de la proximité en rencontrant une CAE généraliste proche de chez toi, ou choisir d’intégrer une CAE de métier. Chaque coopérative te présente son fonctionnement, ses enjeux, ses activités. Ensemble, vous évaluez les avantages de ton intégration.

Tu testes ton activité en temps réel

Le contrat d’appui au projet d’entreprise entre parenthèses CAP te permet de lancer ton activité et d’être accompagné le temps qu’elle se développe. Tu évalue la viabilité de ton projet, la pertinence du marché et de tes prestations. Durant cette période, tu conserve tes droits sociaux ou revenus, tout en famille, mirassions avec la culture coopérative.

Devenir entrepreuneur.e salarié.e

La signature du contrat d’entrepreneur salariés intervient lorsque ton activité génère des revenus suffisants pour te rémunérer. Comme dit précédemment, ton salaire dépend de ton activité réelle, tu paies les devenir associé, et prendre part aux décisions de ma CE,cotisations relatives à ton salaire mais aussi ta contribution coopérative (qui suivant les CAE peut être comprise entre 8 et 15% de ton chiffre d’affaire ou de ta marge brute, toujours selon la CAE). La contribution coopérative finance elle les services mutualistes et les frais de fonctionnement de la CAE.

Devenir associé, et prendre part aux décisions de ma CAE

Sous trois ans plus tard, tu deviens associé de ton entreprise partagée. Le cadre juridique des CAE est un mode de fonctionnement coopératif, basé sur un engagement libre d’entrepreneur et une gouvernance démocratique. Une personne égale une voix. Tu décide avec tes associés des orientations stratégiques des actions et des modalités de calcul de la contribution coopérative.

Tu souhaites voguer vers de nouvelles aventures ?

Si tu souhaites reprendre une activité salariée ou créer ta propre entreprise, tu peux être appuyer par l’équipe de la CAE pour,à tout moment, réorienter ton activité :

La CAE accompagne ton changement de cap. Tu bénéficie de conditions de rupture de travail salarié définie par le code du travail et tu conserve les droits sociaux que tu as acquis.

Promis, je fais une *petite* conclusion :

En résumé, les coopératives d’activités et d'emplois sont un bon moyen de tester son projet d’entreprenariat avant de se lancer réellement.

Tout le soutien, l'aide et les rencontres que tu peux faire en étant au sein d’une CAE, peuvent même te permettre d’améliorer ton idée de départ et de développer de multiples projets, tout en ayant un impact réel dans le monde coopératif.

Je remercie Loana Pujol de m’avoir fait connaître ce statut d’entrepreneur salarié.

J’espère que cet article aura été intéressant, surtout après la flopée d’articles déjà existant.

N’oublie pas, je suis Graphiste & Webdesigner entrepreneur•e, et pour moi c'est avant tout rencontrer, accompagner, soutenir et créer les projets de personnes passionnées, sur tous les supports .👇

✨ Branding

Identité visuelle / charte graphique / logotype & univers graphique

✨ Supports imprimés & édition

Cartes de visite / brochures / flyers / packaging / étiquettes / affiches / fiches / illustration

✨ Supports digitaux & web

Site web / e-commerce / blog

POUR EN SAVOIR PLUS :

👀 www.oceanegarcia.fr

📬 oceanegarciamar@gmail.com

avril 18, 2023

Identité visuelle VS Charte graphique

Comment faire en sorte que ta marque soit inoubliable ?

Quels sont les différents moyens de différencier une identité visuelle d’une charte graphique ?

Ce sont tous les deux des outils de communication visuelle indispensable pour créer et maintenir une image cohérente et unique de ton entreprise. Dans cet article, tu peux voir les différentes fonctions et différences entre ces deux outils de communication pour optimiser ta communication et construire une marque originale et puissante.

L’identité visuelle

L’identité visuelle est l’ensemble des éléments graphiques à savoir le logo, ses déclinaisons, la ou les typographies, les couleurs ou encore les pictogrammes et les icônes, qui constitue ton image de marque. Ces éléments permettent de reconnaître et d’identifier visuellement ton entreprise ou ta marque.

La charte graphique

La charte graphique est un document qui détaille comment les différents éléments de ton identité visuelle doivent être utilisés. C’est le mode d’emploi de ton identité visuelle, il est juste généralement plus complexe qu’un mode d’emploi Ikea, mais sans elle, tu ne pourras pas maintenir une identité visuelle cohérente.

Quelles sont les différences entre l’identité visuelle et la charte graphique ?

Les deux sont très liées parce que l’une sans l’autre, elles ne pourraient te garantir une image cohérente et reconnaissable de ton entreprise. Tous les détails et “règles” qui y sont présentés sont important, voir essential pour obtenir une marque dont la présence est forte et qui ne s’oublie pas.

Prenons 4 éléments classiques présent dans l’image d’une entreprise : les logos, les couleurs, les typographies et la mise en page. Comment l’une agit sur l’autre ?

Pour un logo, l’identité visuelle créee un ou des logos et leurs délcinaisons de manière cohérentes et uniques. La charte graphique, elle, te donne les informations sur la position, les tailles et les formats des logos lors de leurs utilisations. Ce qui t’évite de déformer ou de changer des couleurs pour le “fun” et donc de dénaturer ton image de marque.

Pour les couleurs, l’identité visuelle va mettre en cohérence avec l’image de marque, le secteur d’activité, le Branding, les couleurs les plus à même de correspondre à ton projet. Tandis que la charte graphique va, quand à elle, t’indiquer les différentes informations sur les codes couleurs en code hexadécimal, CMJN, Pantone, etc…

Pour le typographies, l’identité visuelle de ta marque sera en grande partie reconnaissable notamment parce que la typographie (ou les typographies) sera lisible, pertinente et reconnaissable pour ton image de marque. La charte graphique va t’indiquer quelle est la typographie choisie, la taille des caractères, les espacements entre les lettres, les couleurs à utiliser ou non, etc….

Pour ce qui de la mise en page, l’identité visuelle va t’apporter une stratégie de communication visuelle sur tes supports de communication par une mise en page unique et distinguée. La charte graphique te donne les informations sur les dimensions des images, des polices d’écritures, de la taille de caractères aux espacements entre les éléments.

Toutes ces informations qui valsent entre l’identité visuelle et la charte graphique sont complémentaire parce qu’elle font partie du même processus et du même objectif : améliorer ton image de marque et maintenir une identité forte et reconnaissable.

Alors prêt à booster ta marque ?

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